Pourquoi je n'aimais pas le nu artistique (et comment j'ai appris à l'aimer)

La pratique française du nu artistique m'a longtemps semblé une expression artistique élitaire: mettant en scène des modèles aux mensurations parfaites, avec des peaux parfaites, pour finalement créer des images assez standardisées.
Je ne savais comment m'inscrire dans cette pratique, moi qui aime les corps "vrais", bruts, vivants, sans concessions...

Créer un dossier entier de portraits dénudés dans le cadre du Portraitiste de France m'a aidé à envisager le portrait nu différemment, et j'ai commencé à voir le vêtement comme une contrainte dans certains cas. Mais le véritable déclic est arrivé lors du stage d'Arles avec L'Atelier de Charles (dont vous pouvez suivre un petit compte rendu ici).

Le travail avec notre modèle et mon binôme m'ont définitivement libérée de l'appréhension que je pouvais avoir du Nu Artistique, car je me suis rendu compte que ce n'était qu'une corde de plus à mon arc pour mettre en valeur le corps humain. Et j'ai adoré créer avec la lumière, observer les textures, les formes du corps et composer comme un "puzzle" avec mes images.

J'ai donc décidé d'investir dans un fond adapté (en plus du fond noir) et quelques solutions d'éclairage complémentaires afin de pouvoir vous proposer des séances de "Détails de Nu" au studio.

Madame M. a été l'une des premières à en bénéficier... voici quelques images dont elle m'a autorisé la publication.

Si vous aussi, vous avez envie d'explorer l'univers du nu artistique avec moi, n'hésitez pas: ce sera un grand plaisir pour moi de vous recevoir au studio à Moulins !